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Alors que des haïtiens continuent de surmonter presque journellement un calvaire en République Dominicaine pour raison économique, en particulier, le président Jovenel Moise ne semblerait pas du tout être prêt à laisser éclater toute la lumière sur des actes de dilapidation de fonds de Petro Caribe l’impliquant également. Une reddition de comptes qui pourrait vraisemblablement épurer la gestion de l’Etat et mettre fin à la corruption galopante et avilissante pour le pays. Bellerive, Lamothe, Laleau… pourraient désormais tranquillement, après la « Déclaration de Paris » dormir sur leurs lauriers roses.

Danilo Medina et Jovenel Moise, leurs gouvernements sont responsables de la faiblesse de la politique migratoire, accuse le leader dominicain du PRSC

San Francisco de Macoris (RD), mercredi 13 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Drôle de coïncidence, au même moment que des voix autorisées s’élèvent en République Dominicaine contre l’incapacité de ce pays à absorber davantage d’immigrants haïtiens, les nouvelles rapportent que mercredi matin, les autorités de la direction générale du service de migration dominicain (DGM) détiennent au moins 433 haïtiens. Tous seraient des sans-papiers arrêtés dans les provinces de Duarte et de La Romana.

Ces arrestations, selon un communiqué de la DGM parvenu à rédaction de Rezo Nòwès, furent opérées à San Francisco de Macoris, dans les secteurs de Guaymate, Bancola, El Penon de Villa Verde et la Romana.

Le communiqué a révélé que ces opérations ont été rendues possibles « grâce au service d’intelligence et la collaboration des habitants de ces régions sus-mentionnées que la DGM a pu arriver à détecter la présence d’étrangers en situation illégale, sans documents« .

Des expulsions qui arrivent, nous l’avions dit au début, à un point tel que des autorités et leaders dominicains se sentent obliger de faire entendre leurs revendications. Pour le leader du parti réformiste social chrétien (PRCS) dominicain, Quique Antun, « l’affluence illégale des haïtiens à la frontière, traduit un grave problème pour le pays« accusant « les gouvernements [Danilo Medina et Jovenel Moise] d’être les responsables de la présence massive d’étrangers sans papiers du fait de leur faiblesse dans la mis en place d’une politique migratoire« .

Pour sa part, l’économiste et professeur universitaire Osvaldo Montalvo, a affirmé que « l’économie dominicaine ne peut pas absorber l’immigration haïtienne » précisant que « la République dominicaine ne génère pas suffisamment d’emplois pour assimiler l’immigration aussi écrasante de citoyens haïtiens« .

Haïti qui fait face en 2017, à une corruption des plus terribles et compromettantes de son histoire, aura du mal, constatent des observateurs avertis, à se relever quoiqu’on fasse quoiqu’on dise, puisque, selon eux, le président Jovenel Moise le garant de la bonne marche des institutions, qui dit combattre la corruption, s’oppose lui-même contre toute analyse, tout vote et tout suivi du rapport de la Commission-Beauplan indexant des autorités Lavalas/Espwa Tèt Kalé/PHTK comme des principaux dilapidateurs de fonds de Petro Caribe, estimé à plus de $2 milliards.