Le pays qui se prépare à célébrer partout et chaque dimanche les ambiances pré-carnavalesques dans un endroit quelconque, aurait oublié son lot de réfugiés. Les expulsés de la République Dominicaine, au nombre de 14,402 pour les deux seules premières semaines de janvier 2018
Port-au-Prince, vendredi 19 janvier 2018 ))rezonodwes.com)).-Le refoulement de tous ces haïtiens en ce tout début d’année, est à peine croyable, mais on se demande ce qu’il adviendra dans les mois à venir alors que le combiné promis « dlo, solèy ak tè-a« , n’arrive pas toujours jusqu’à présent à déposer de la nourriture dans les assiettes de millions de nécessiteux.
Les autorités dominicaines qui ont doublé de vigilance, selon leurs propres déclarations, ont pu intercepter plusieurs haïtiens qui ont tenté de traverser illégalement la frontière, durant les festivités de fin d’année 2017. Au total, elles en ont expulsé 14, 402.
Tous ont été reconduits à la frontière lors des multiples trajets effectués sur une période de 14 jours, a révélé une source du service dominicain de la migration.
Pas plus tard que samedi dernier, a appris la rédaction de Rezo Nòdwès, 622 haïtiens ont été arrêtés dans la zone frontalière par des agents de CESFRONT.
Pour couper court aux rumeurs faisant état de cas d’abus enregistrés sur la personne des haïtiens, lors des arrestations suivies d’expulsion, un haut gradé de l’armée dominicaine a déclaré au quotidien Diario Libre que « les opérations à la frontière sont effectuées en conformité avec la loi sur les migrations et en respectant les droits de chacun des clandestins« .
En attendant que vienne un jour le règne des 3 jours de prière qu’avait sollicitée le président Jovenel Moise pour implorer la bonté du ciel sur le pays, et ouvrir la voie aux réfugiés, c’est deux fois plus de 3 jours gras qui sont obtenus. Donc, 2 fois plus de dépenses pour défouler, faire danser le peuple, faire noyer ses problèmes, mais attention, le monde nous regarde et ne s’attend pas à voir reproduire ailleurs les dérives du carnaval national des Cayes en 2017, si réellement vrai nous sommes conscients que nous n’habitons pas « un pays de merde« .