This post was originally published on this site

…et 2 envoyés spéciaux de l’OEA seront à Lima jeudi matin (09:30) au parlement péruvien pour suivre le déroulement des procédures de destitution pour présumée corruption du président en exercice Pedro Pablo Kuczynski. Luis Almagro, secrétaire général de l’OEA, répond à une invitation lancée mardi par le président en difficulté

Lima, mercredi 20 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-« J’attire l’attention du président PPK et du ministre des Affaires étrangères parce que je ne comprends pas la raison pour laquelle, jusqu’à présent, ils n’ont pas demandé à l’OEA d’appliquer la Charte démocratique. C’est ce qui correspond car il y a une altération grave de l’ordre constitutionnel« , conseille l’ancien président péruvien du conseil des ministres, Pedro Cateriano.

Selon M. Cateriano, l’OEA en appliquant la « Charte démocratique » pourrait sauver jeudi la présidence de Kuczynski qui est menacé de destitution par les députés de l’opposition en majorité au Parlement.

Par ailleurs, le président de la République qui joue ses dernières cartes, a déclaré mercredi soir à la télévision que « Nous sommes en présence d’un coup d’état déguisé en gestation ».

Toutefois le président qui n’a pas la tête reposée sur des lauriers roses malgré l’envoi des observateurs de l’OEA, en réponse à sa demande urgente, a affirmé « que s’il devrait partir du palais de la présidence, ses deux vice-présidents ne feront pas partie d’un gouvernement qu’il considèrerait comme illégitime » ajoutant que « compte tenu d’une telle éventualité, il convient de convoquer des élections anticipées« .

« Ici, il n’y a pas un centime de corruption« , a-t-il déclaré aux journalistes en référence aux consultations que sa société Westfield Capital aurait menées avec la firme de construction brésilienne Odebrecht.