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C’est à Rome en Italie (Europe) que des parlementaires dominicains, en présence de législateurs haïtiens, sont allés faire cette déclaration lors du Second Forum Parlementaire Italiano-Latino Amérique et Caribe qui s’est tenu les 11 et 12 décembre 2017…en Europe où se trouve Jovenel Moise, très fier d’exhiber une médaille de l’Office International de l’Eau à Paris quand chez nous, l’eau ne coule presque plus des robinets, et les rares fois qu’elle s’écoule goutte à goutte, elle n’est pas potable.

Les dominicains dépensent quelque 5 milliards de pesos par an pour s’occuper des femmes haïtiennes enceintes venues accoucher chez eux

Rome, mardi 12 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Un week-end très enchanté pour les dirigeants haïtiens (le couple exécutif-législatif), qui ont tous pris l’avion pour l’Europe, loin des tas d’immondices jonchant les rues de la Capitale à quelques jours de la Noël. D’un côté Jovenel Moise et une importante délégation à Paris et à Bruxelles, de l’autre, des parlementaires en visite à Rome.

Rezo Nòdwès a appris que des parlementaires haïtiens, très friands de per diem, assistaient également à ce forum quand un groupe de sénateurs et députés dominicains ont ouvertement déclaré que leur pays « la République Dominicaine ne peut plus continuer à prendre en charge les problèmes d’Haïti, particulièrement dans le secteur de la santé« .

Le député Marcos Cross, prenant la parole au nom de ses pairs, a avancé avec certitude que 60% des femmes qui accouchent dans les hôpitaux dominicains sont des haïtiennes ajoutant qu’en moyenne 8 500 accouchements ont eu lieu annuellement.

Toutefois, Cross a admis bien que nous ayons tous un droit universel à la santé, la République dominicaine porte le lourd fardeau d’Haïti en débloquant jusqu’à 5 milliards de pesos par an juste pour s’occuper des femmes enceintes haïtiennes dans les hôpitaux. Il a également déploré du fait que c’est un groupe de « mafias » qui assurent leur transport de la frontière vers les centres hospitaliers dominicains.

Les images d’un pays gangrené par la corruption et de mauvaise gouvernance projetées à l’extérieur, et tout récemment samedi à New York et à Londres, un président bloqué à l’aéroport où il est pris pour un « sans-papiers » voulant visiter l’Europe, seraient pour beaucoup dans les commentaires acerbes de ces parlementaires dominicains. Tous sont des collègues du sénateur dominicain Bautista, celui-là même qui a signé des contrats juteux avec le régime Tèt kalé/PHTK Martelly-Lamothe pour l’exécution de travaux d’infrastructures toujours inachevés.

Les dominicains que les haïtiens avaient pris en charge au 19ème siècle pendant 21 ans, pour les préserver des éventuelles invasions des espagnols, ne sont pas aussi reconnaissants envers nous que les vénézuéliens. Par l’action heureuse de Hugo Chavez, un groupe d’anciens et actuels dirigeants du pays deviennent des fortunés en détournant par « surfacturation » les fonds de Petro Caribe, selon la commission-Beauplan.

Rezo Nòdwès a pu confirmer la participation des parlementaires haïtiens au forum de l’Institut italo-latino-américain auquel étaient présents des législateurs en provenance de plusieurs autres pays tels  l’Argentine, le Paraguay, le Brésil, Cuba, le Chili, l’ Equateur, le Salvador, l’Italie, le Pérou, le Mexique, Panama, la République Dominicaine et l’Uruguay.

A signaler que la diplomatie est l’un des principaux thèmes débattus au Forum parlementaire Italie-Amérique latine et Caraïbes l’analysant comme étant un outil utile pour le développement du dialogue et le renforcement de l’amitié entre les peuples.