Les parlementaires ont voté un budget pour la construction d`un luxueux palais législatif. Jovenel Moise se démène pour reconstruire le palais présidentiel. Mais, nos Grands Hommes refusent de penser à un lieu pour se faire soigner sur le territoire national et la manne PetroCaribe vint à manquer
Port-au-Prince, mercredi 21 mars 2018 ((rezonodwes.com))– Atteint d`un malaise en pleine séance, mardi soir, au parlement, le sénateur Nawoon Marcellus a été transporté d`urgence au centre hospitalier Bernard Mevs par ses confrères qui ont du le porter à bout de bras en l`absence de personnel et équipements préposés à cet effet.
Selon le sénateur Kedlaire Augustin, le sénat a pris toutes les dispositions pour qu’il soit transporté à un hôpital étranger dans les meilleurs délais. Un avion ambulance devrait venir conduire le Père Conscrit du Nord (Bouclier), actuellement en soins intensifs, à Jackson Hospital en Floride.
Plusieurs membres du parlement, comme Joseph Lambert, Carl Murat Cantave, Rony Célestin, Youri Latortue, Bélizaire, Hervé Fourcand, Wilfrid Gélin, Denis Cadeau, Willot Joseph, Dieupie Chérubin, Garry Bodeau, Caleb Desrameauxet, tout comme le président Jovenel Moise ont fait le saut à l« Hôpital Bernard Mevs pour apporter un soutien moral au malade.
« Le sénateur Nawoon Marcellus est victime d’une crise de tension assimilable à un AVC en pleine séance. On était en fin de séance quand le sénateur a sollicité la parole avec des signes de déséquilibre physiques et psychiques. C’est le sénateur Dumont qui a permis aux sénateurs de comprendre que le collègue Nawoon n’était pas en possession de ses pleines capacités physiques et psychiques et qui a également permis aux sénateurs de lui venir en aide.
« Pour l’instant, nous sommes à l’hôpital Bernard Mews. Le scanner indique une hémorragie cérébrale« , avait publié le sénateur Kedlaire Augustin (PHTK/Nord`Ouest) sur sa page Facebook.
Rappelons que lors du malaise dont, malheureusement, est atteint brusquement M. Marcélus, mardi soir, le sénateur Lambert a demandé aux caméras de télévisions d’ »arrêter de tourner » des images, une façon, peut-être pour le pourfendeur du rapport PetroCaribe, de ne pas exposer d’autres laideurs du pays à la face du monde ne constatant pas la présence d’un seul kit d’urgence dans l’enceinte du parlement.