La République Dominicaine, en règle avec les exigences des Nations-Unies sur le blanchiment des actifs. Désormais, tout individu accusé et inculpé de blanchiment d’avoirs est considéré comme hors-la-loi et présumé criminel recherché en République Dominicaine
Santo Domingo, jeudi 16 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Sauf sous le ciel de certains pays condamnés à ne vivre que sous le seuil de la pauvreté extrême, à cause de l’insouciance et de l’ineptie de leurs dirigeants, que l’arbitraire prime sur le droit. Danilo Medina, pour se démarquer de ces chefs de bande, a promulgué jeudi les règlements et dispositions de la Loi 155-17 traitant du blanchiment d’avoirs, le financement du terrorisme et la prolifération d’armes de destruction massive.
Le décret 407-17 établit qu’en matière du gel des avoirs selon l’article 49 de la loi 267-08 contre le blanchiment d’argent, le ministère public peut ordonner aux institutions financières d’empêcher pendant une période allant jusqu’à 62 heures (3 jours) l’exécution de toutes opérations bancaires menées par toute personne physique ou juridique, suspectée de crimes liés aux activités financières de provenance douteuse.
Cette nouvelle loi décrit clairement, rapporte le journal Listin Diario (version électronique), le protocole à suivre pour le gel des avoirs, une recommandation expresse du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Le crime du blanchiment d’argent, une affaire sérieuse qui a une portée hautement internationale, sera prévenu, désormais puni et rigoureusement combattu en République Dominicaine où tout individu dénoncé par la clameur publique, après la promulgation de cette loi, ne pourrait plus dicter ses quatre volontés aux coins des rues voire toute une nation, quand lui-même n’est pas en odeur de sainteté.