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Mardi 28 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, la Solidarité Haitienne de Défense des Droits Humains condamne avec la dernière rigueur les différentes formes de violences faites sur les femmes.  La SOH DDH pense que dans la vie nationale, au sein même de la société, nous avons tant besoin de  leur participation pour redresser l’économie du pays.

L’ex-secrétaire général de l’ONU, Bann ki-Moon, avait bien précisé l’année dernière dans son allocution « La violence à l’égard des femmes impose des coûts exorbitants aux familles, aux communautés et aux économies ».La SOH DHH rappelle  que les violences ne sont pas seulement physiques, bien que cette forme de violences soit très répandues à travers le monde. D’après les données recueillies auprès de 87 pays de 2005 à 2016, 19% des femmes âgées de 15 à 49 ans affirmaient avoir subi des violences physiques ou sexuelles infligées par un partenaire intime.
Les musiques grivoises, les vidéos, les déclarations, pour citer que celles-là, tenant à  froisser les femmes dans leurs amours propres, les inégalités des genres dans les champs social et politique, le non-accès des femmes au poste décisionnels et aux activités économiques constituent aussi des autres formes de violences que subissent les femmes.
En Haïti, Plus généralement elles sont des cheffes de familles. Elles se battent du bec et des ongles pour pouvoir répondre aux besoins de leurs enfants. Leur manière de gérer plusieurs activités à la fois fait d’eux des personnes aptes et habiles. Cette frange de la population détient une très grande capacité d’identifier des problèmes là où elle est et de proposer des solutions. Comme Elle  a l’habitude de le  faire pour son foyer. Ce qui laisse à croire  qu’elle peut aussi participer activement au développement de sa société en alertant les dénuements. Elle a juste besoin d’un espace afin de mettre en évidence ses savoirs, ses expériences. Pour que, désormais, elle puisse travailler, intégrer les champs d’activités publiques sans condition aucune contre sa dignité physique et morale. La fluidité économique des femmes facilite le bon fonctionnement des familles, de la communauté. Elles répondent facilement à leurs besoins.

Parallèlement, la Solidarité suggère aux femmes de grimper de plusieurs crans leurs dévouements pour leurs représentations critiques dans plusieurs sphères du pays. Il faut serrer les rangs ! Travaillez chaque jour afin de redresser la barre. De jour en jour, la participation des femmes diminue, surtout au niveau politique. Aujourd’hui, la représentation des femmes est de 3,33% au Senat contre 32% en 2003.  Sur un total de 118 députés, on compte seulement 3 femmes soit 2,54% à la chambre basse. En 2017, le parlement compte moins de 3% de femmes contre 9% en 2003.  «  Le pouvoir ne se donne pas, il se prend » a répété la Sénatrice Dieudonne Luma Etienne lors d’un forum le 30 Octobre dernier.
De ce fait, la Solidarité Haitienne de Défense des Droits Humains rappelle le thème de la fête de cette année  « Ne laisser personne pour compte : mettre fin à la violence contre les femmes et les filles » en recommandant aux entités de l’Etat de /d :
·         Appliquer  les accords que l’Etat Haïtien avait signé et ratifié  comme la Convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) en 1981, et  le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) en 1991,
·         Censurer les musiques, vidéos grivoises contre les femmes.
·         Faciliter et créer  des conditions de travail pour les femmes.
·         Organiser plus de Forum, conférence sur les Droits de la femme.
·         Etre plus sévères envers les auteurs de violences à l’endroit des femmes
·         Aider les femmes à être plus sûre d’eux-mêmes.  

Junior LucSecrétaire Général SOHDDH.

juniorluc116@gmail.com
+509 3639-04-53