Suspension de séance forcée…la pluie s’invite aux discussions !
Le cadet de leurs soucis (les députés majoritaires pro-pouvoir), pour l’instant est de sortir la tête du président Jovenel Moise de l’eau, car il est inconcevable de voir à la tribune des Nations-Unies un président avec à son actif un dossier de mise en accusation pour présumée violation de la Constitution de son pays. Entre-temps, les eaux de pluie ruissellent sur le pavé du Parlement et Bodeau persiste et signe
Port-au-Prince, mercredi 21 août 2019 ((rezonodwes.com))–Des parlementaires forcés de déplacer leur bureau d’un endroit à l’autre pour se couvrir de fines gouttelettes de pluie qui tombent du plafond, c’est la scène macabre, une séance dans une séance qu’a constatée un collaborateur de Rezo Nòdwès.
« Il y a beaucoup de sièges vides, allons-nous mettre par là« , avait lâché un député dans l’Assemblée. Tandis que d’autres allaient s’abriter dans le salon diplomatique de la Chambre basse.
A 22:15, Gary Bodeau qui tient mordicus, avance au point 6 et c’est sa secrétaire qui s’apprête à donner lecture, mais contrainte. Observe une pause et recommence. Notons que sans la conclusion de manière satisfaisante de la séance de mise en accusation du président, le dossier de ratification du premier-ministre nommé, Fritz William Michel, ne pourra pas être mis en discussion.
Avec les 7 pièces sur 33 communiquées aux députés-accusateurs, soit 21%, quelle pourrait être l’issue de cette séance ? La Chambre nage dans l’eau et le brouhaha des voix.