Sans restriction d’age aucune, l’ex-président Michel Martelly invite la jeunesse haïtienne à consommer de l’alcool

Port-au-Prince, samedi 17 février 2018 ((rezonodwes.com)).-L’ex-président Michel Martelly qui ne s’est pas seulement contenté de critiquer les hommes en costume se courbant devant lui tout en étant incapables de dénoncer et de critiquer ses dérives, mais encore invite mercredi dernier la jeunesse haïtienne à boire de l’alcool, avant même de penser aux études.

Cette déclaration est de nature à encourager les jeunes à dérouter des chemins de l’enseignement pour s’adonner aux bamboches, selon des observateurs, constatant la dégradation du niveau de l’éducation en Haïti accusant ces dernières années de faibles taux de réussite aux examens officiels du baccalauréat.

Bien entendu, l’ex-président Martelly a suggéré aux jeunes d’aller à l’école après l’exploration de toutes les jouissances de la vie. Cependant, si la jeunesse représente l’avenir du pays, on voit mal ces jeunes, sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, apprendre grand chose à l’école, pour venir assurer demain la relève.

L’ancien-président Martelly pour lequel le président Jovenel Moise a taillé sur mesure les deux dernières ambiances carnavalesques, respectivement aux Cayes en 2017 et à Port-au-Prince, cette année, a ouvertement déclaré au matin du « Mercredi les cendres » que « lui, il a fait tout ce dont il avait à faire » invitant ainsi les jeunes à jouir du plaisir sur toute la ligne en participant aux programmes « ti souwit » décrié par les parents en particulier et la société haïtienne, en général.

Bizarrement, ces programmes qui favorisent la débauche et principalement le phénomène en vogue « zokiki » qu’avait tenté de combattre le commissaire d’alors Jean Renel Sénatus, pendant le premier quinquennat des Tèt Kalé, a reçu mercredi matin un véritable éloge de la part d’un ancien-chef d’Etat du pays.

Il est à signaler que dans les autres nations y compris la République Dominicaine, peu importe l’époque de l’année ou le milieu ambiant, les gouvernements mettent sur place des programmes de lutte contre la délinquance juvénile, l’abus de l’alcool et la consommation des drogues, et la déperdition scolaire.