Apprenez vite que désormais, un « Permis d’entrée de véhicules étrangers sur le territoire dominicain» sera délivré à la frontière. Une décision incluse dans la nouvelle version du formulaire mis à jour le 31 juillet dernier.
Après environ 80 ans, depuis 1940, la Direction générale des douanes dominicaines (DGA) a indiqué dimanche avoir mis à jour ses formulaires opérationnels à la frontière, en intégrant désormais sa transcription en français
Dajabon, lundi 12 août 2019 ((rezonodwes.com))–Les formulaires, datant de 1940, ont été remplacés par les versions révisées et sont entrés en application le 30 juillet dernier dans les administrations de Dajabón, Elías Piña, Jimaní et Pedernales, a informé dimanche la DGA, spécifiant que « ce changement est survenu dans le but de rendre le service plus efficace aux utilisateurs avec une plus grande précision des données statistiques et une optimisation des contrôles aux douanes terrestres frontalières« .
Les douaniers dominicains, contrairement à leurs collègues haitiens qui auraient majoré les valeurs fiscales pour faire croire que le pouvoir Tèt kalé a fait bonne recette douanière en juillet dernier, ont également affirmé que l’a DGA a travaillé à la conception de deux nouveaux formulaires de contrôle interne destinés à résoudre les éventualités, à savoir «l’ouverture exceptionnelle de la porte frontalière», lorsqu’il devient nécessaire d’activer la connexion frontalière après l’heure d’activités fixée, et de «véhicules et marchandises en retard arrivant après les heures régulières de bureau».
A noter que sont également incluses dans les versions du formulaire mises à jour un «Permis d’entrée de véhicules étrangers sur le territoire dominicain»; une version concernant la « Liste des bagages retenus à l’intention des passagers» et finalement celle de «Demande de certificat de marchandises exportées pour être réimportées».
Les dominicains qui, semblerait-il, ont le plein contrôle des quelque 400 km de frontière, face au désengagement des autorités haïtiennes, ont déclaré travailler davantage pour l’amélioration du contrôle fiscal, de la sécurité des frontières et de la facilitation des échanges, tout en renforçant la surveillance sur le trafic des personnes, dans un cadre d’efficacité et d’efficience dans l’utilisation des ressources.