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Tallahassee, Floride, samedi 17 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– Un projet de loi, parrainé par la sénatrice d’État Daphne Campbell (D-Miami) appelant le président des États-Unis, le secrétaire du Département d’État des États-Unis et le secrétaire du département de la Sécurité intérieure des États-Unis à étendre le programme «Temporary Protected Status» (TPS) a obtenu jeudi le soutien du Comité sénatorial des affaires militaires et des anciens combattants par un vote de 6-2.

Le SM 442, demande l’extension du TPS pendant au moins 18 mois au-delà de la date limite d’expulsion prévue le 22 janvier 2018 à un moment où plus de 58 000 Haïtiens qui ont fui vers la Floride à la suite de catastrophes naturelles et économiques en Haïti sont menacés d’expulsion si le délai n’est pas prolongé.

Campbell a également annoncé le dépôt d’une mesure distincte demandant au Congrès d’adopter la Loi sur la protection du statut des réfugiés admissibles avec résidence établie (ESPERER), un projet de loi bipartite devant accorder un statut juridique permanent à plus de 300 000 migrants d’Haïti, du Honduras, du Nicaragua et du Salvador.

«Ces réfugiés ont fui aux États-Unis après des crises dévastatrices dans leur propre pays», a déclaré Daphne Campbell. « Ils ont construit des vies réussies et productives en Floride et sont la preuve du rêve américain. Ils ne doivent pas être forcés d’abandonner tout ce qu’ils ont accompli à cause d’un agenda politique mal conçu.  »

ESPERER permettrait aux migrants Haïtiens qui ont reçu la protection du TPS et sont arrivés aux États-Unis avant le 13 janvier 2011 d’adapter leur statut au statut de résident permanent légal, si le Congrès l`adopte.

Le SM 888 de Campbell exhorte le Congrès à agir rapidement sur la mesure, et à éliminer les prolongations temporaires inutiles qui ont empoisonné le programme et a ajouté à l’incertitude à laquelle ces personnes continuent de faire face.

« Ils ont perdu leur maison et leur mode de vie une fois », a déclaré le sénateur Campbell. « Dans un pays qui invite les réfugiés à bras ouverts, ils ne devraient pas être forcés de les perdre à nouveau ».