Samedi 19 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Les peuples du monde entier en ont marre de la corruption qui les plonge dans la pauvreté et favorise un petit groupe de politiciens et hommes d’affaires sans scrupule.
Si la sordide affaire de Petro Caribe a fait entrer Haïti dans la danse, les Libanais eux-aussi, se jettent dans la mêlée en réclamant une tabula rasa et des mesures immédiates contre les corrompus.
Samedi, en effet, des dizaines de milliers de Libanais se sont rassemblés à travers le pays pour une troisième journée de manifestations contre la classe politique, malgré des appels à la retenue de plusieurs responsables politiques ainsi qu’une intervention musclée des forces de l’ordre dans la nuit de vendredi et des dizaines d’arrestations.
Ce mouvement inédit depuis des années a paralysé le pays. Les protestataires, qui n’épargnent aucun camp, réclament la démission du gouvernement et se révoltent contre toute l’élite politique qu’ils accusent d’avoir pillé le pays, alors que le Liban se rapproche de l’effondrement économique.
«Révolution, révolution», ont scandé des manifestants dans la capitale, quelques-uns portant une écharpe autour du visage après que des gaz lacrymogènes eurent été tirés la veille.
Il a suffit de l’annonce d’une nouvelle taxe sur les appels passés via les applications WhatsApp et Viber. Mais à cela il faut ajouter l’inflation, la corruption, la pénurie de dollars dans une économie reposant principalement sur le billet vert, etc…