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Dimanche 26 novembre 2017 ((rezonodwes.com))-– Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajčák, ont appelé les bailleurs de fonds à aider les pays des Caraïbes affectés par les ouragans Irma et Maria à se reconstruire et améliorer leur résilience.

« Les pays des Caraïbes ont besoin d’un soutien pour se reconstruire et prendre des mesures climatiques efficaces. Nous avons besoin d’une nouvelle génération d’infrastructures qui tiennent compte des risques, pour soutenir des économies, des communautés et des moyens de subsistance résilients », a déclaré M. Guterres lors d’une conférence de haut niveau pour la reconstruction et la résilience des pays de la Communauté caribéenne (CARICOM) affectés par les ouragans Irma et Maria.

Le Secrétaire général s’est rendu début octobre en Dominique et à Antigua-et-Barbuda pour constater les ravages causés par les ouragans. « J’ai vu un niveau de dévastation dont je n’avais jamais été témoin auparavant dans ma vie. En Dominique, j’ai vu une génération de gains en matière de développement perdus en quelques heures. Barbuda a été rendu entièrement inhabitable », a-t-il dit.

Rien qu’à Antigua-et-Barbuda et à la Dominique, les dommages sont estimés à 1,1 milliard de dollars et les pertes économiques totales à 400 millions de dollars.

Selon le chef de l’ONU, le financement des efforts de reconstruction est crucial. « Les pays qui sont disproportionnellement vulnérables aux catastrophes et aux chocs économiques doivent être en mesure d’accéder à des financements dans des conditions adaptées à leurs besoins et aux circonstances spécifiques », a-t-il estimé.

« Nous avons besoin d’un nouvel et meilleur accord pour les Caraïbes, si ces pays veulent renforcer leur résilience climatique et atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Le secteur privé peut faire beaucoup, mais seules les institutions financières internationales et les bailleurs de fonds peuvent coordonner le partage des risques et les conditions de prêt », a-t-il ajouté.

Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajčák, a rappelé de son côté que le changement climatique n’était pas « une question théorique pour les habitants des Caraïbes ».

Selon lui, la communauté internationale a une obligation morale à l’égard des personnes affectées. « Premièrement, nous devons soutenir l’effort de reconstruction (…) Deuxièmement, nous devons mettre l’accent sur la résilience (…) Troisièmement, nous devons reconnaître que les petits États insulaires en développement sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques, aux catastrophes naturelles et aux chocs externes », a-t-il dit.

Le Président de l’Assemblée générale a remercié ceux qui ont déjà promis leur soutien et pris des mesures. Il a encouragé tous les pays et parties prenantes à apporter leur soutien financier aux pays des Caraïbes affectés par les ouragans Irma et Maria.