La Paz, dimanche 11 février 2018 ((rezonodwes.com)).–Le Carnaval d’Oruro en Bolivie a connu dimanche après-midi une tragédie regrettable, après l’explosion d’une bonbonne de gaz qui s’est produite près de l’entrée principale de l’événement.
Selon les médias locaux, l’explosion a fait au moins 8 morts et 40 blessés. Parmi les personnes décédées, il y a quatre mineurs.
L’incident s’est produit vers 18h45, heure locale, (soit 05:45 pm à Port-au-Prince), dans un stand de restauration de rue. Parmi les victimes se trouvent des gens du public et des vendeurs qui se trouvaient au coin de l’Avenida Ejercito et de la rue Bakovic.
Selon ce qu’ont rapporté de témoins oculaires, une femme préparait de la nourriture sur un stand de rue lorsque l’huile entrait en contact avec le feu et provoquait l’explosion du décanteur.
Le président bolivien Evo Morales qui s’est prononcé sur l’incident à travers son compte Twitter, a déclaré qu’il se sent « consterné » et a exprimé « toute notre solidarité aux familles des victimes« .
Par ailleurs à Port-au-Prince, le coup d’envoi du premier jour-gras du Carnaval national « Ayiti sou wout chanjman« , est donné, en présence du président Jovenel Moise. Après quelques rares séquences de présentations artistiques sur un parcours bondé de festivaliers, les groupes à pied et musicaux dominent l’ambiance.
Le groupe musical « Sweet Micky » banni par les comités du carnaval des Gonaives et de Jacmel, annonce déjà les couleurs, depuis la Rue des Casernes, pour cette longue soirée du Dimanche-gras. On peut remarquer la présence d’hommes lourdement armés assurant la sécurité de l’ancien chef d’ Etat Tèt kalé dont la mission essentielle aux frais de la princesse en guenilles, est d’exposer sa barbarie misogyne dans une république de Port-au-Prince où, selon un ministre dominicain, 95% des habitants boivent de l’eau mélangée aux déchets.